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en kiosque le 30 mai 2024
numéro 127 | sororité
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printemps 2024
La Maison de la littérature a invité trois auteur·trice·s professionnel·le·s du Québec à investir le babillard vitré situé sur sa façade, du côté du 39 rue Sainte-Angèle, avec de courts fragments poétiques. Ces fragments sont vus par les passant·e·s et par les usager·ère·s de la Maison de la littérature qui circulent par l’entrée de la rue Sainte-Angèle en plus d’être diffusés sur les réseaux sociaux de la Maison de la littérature.
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décembre 2023
Quand verrons-nous est un projet scénique qui s’inspire de la vie et de l'œuvre de Robertine Barry (1863-1910), femme de lettres et première femme journaliste québécoise. Alliant poésie, fiction et archives, le projet s’inspire de l’histoire pour en faire une œuvre aussi intime qu’éclatée, une célébration du parcours de cette figure féministe tristement oubliée.
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Commentaire du comité de lecture
Quinze poèmes courts aux vers ciselés, resserrés, qui en ont long à dire malgré leur brièveté. Ici, une voix s’énonce à même une difficulté à s’énoncer : Quand j’arrive à / tout bloque, et fait de sa faiblesse une force. Jeux de silence, esquives de sens et de mots : le je se cache, mais nous le dit, dévoile son jeu, sa stratégie. Un mode d’être est arrivé à son terme et un nouveau départ est en cours sous nos yeux. C’est à tout moment très habile, porté par une grande maîtrise du langage poétique et de ses moyens. Ce qui était contenu dans la posture figée des réactions sculptures se déploie dans le mouvement même du texte, qui en est un de libération.
Mon poème en quelques mots
Je travaille sur le doute, la prudence, le mouvement. Je questionne la relation que j’entretiens avec moi-même, avec les autres. Je questionne ma rigueur, mes plis, ce que je veux être.
Ma source d’inspiration
L’inspiration vient de tout ce qui se cogne à moi. De toutes les fois où je me suis tassée dans un coin. De toutes ces joies brutes que je déplie.
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septembre 2023
résidence de création à la Maison poème (Bruxelles) pour Quand verrons-nous
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Norwich et Québec, villes de littérature UNESCO, ont invité les écrivaines et les écrivains à poser leur candidature pour une résidence croisée virtuelle qui s’est déroulée à l’automne 2022. Cet échange visait à tisser des liens entre les deux villes et à faire rayonner les lieux littéraires des deux territoires.
Ce sont Juliette Bernatchez (Québec) et Megan Bradbury qui ont été sélectionnées pour ce projet de création. Leurs échanges ont porté sur leurs villes fortifiées et sur les figures de Marie de l’Incarnation et de Julienne de Norwich. Voici les textes qu’elles ont créées à l’issue de la résidence, accompagnés par les photos prises pendant leurs déambulations.
Ce projet a été réalisé à l'invitation de Norwich, ville de littérature UNESCO et du National Centre for Writing, avec le soutien financier de l'Entente de développement culturel MCC-Ville de Québec et de la Délégation générale du Québec à Londres. Description de l’élément
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Le monument s’inscrit dans des temporalités multiples, tels les cernes de croissance de l’arbre, qui relatent tantôt l’enfance, tantôt l’adolescence, puis les années matures. Décennies passées, présentes et à venir se déposent sur lui, le sculptent. Le mouvement se déploie en spirales autour de son socle, jusqu’à ce que le territoire devienne, lui aussi, monument. À travers le temps, les temps, il collectionne les contemplations. Auteurs, autrices et artistes investissent ses veines séculaires, arpentent des labyrinthes dont les parois s’effritent sous leur passage en une poussière semblable à une respiration.
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Zinc vous révèlera aussi des journaux intimes : dans celui de Juliette Bernatchez, Celle qui sera, on apprend l’art d’écrire l’avenir.
